La progression de l’atrophie géographique est inexorable et irréversible1-4
L’atrophie géographique (AG) est caractérisée par une perte progressive des photorécepteurs, de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) et de la couche chorio-capillaire sous-jacente1,5.
Les régions d’atrophie naissent typiquement à l’extérieur de la fovéa, puis s’étendent à elle, aboutissant à une perte de vision permanente avec le temps5.
Photographie en couleurs du fond d’un œil atteint d’AG
La croissance des lésions peut mener à
un déclin de la vision fonctionnelle1,12,13
L’acuité visuelle (AV) est mal corrélée à la taille des lésions de l’AG, et son changement peut ne pas refléter complètement la progression de la maladie1,14. Même lorsque l’AV demeure relativement constante, la vision fonctionnelle décline à mesure que les lésions grandissent1,4,7-9.
MAVC : meilleure acuité visuelle avec correction.
Images reproduites avec l’aimable autorisation de David Eichenbaum, MD, Retina Vitreous Associates of Florida.
Vivre avec l’AG
« Un jour, je ne serai plus capable de conduire. »
Écoutez le témoignage de Santi, patiente réelle atteinte d’AG.
Santi a reçu une compensation financière pour sa participation à cette vidéo.
La vidéo qui suit a été développée par Apellis Pharmaceuticals, et la patiente a reçu une compensation d’Apellis pour partager son histoire. Elle contient les points de vue, les opinions et l’expérience de Santi, personne vivant avec l’atrophie géographique (AG). Cette vidéo n’inclut pas de traitement individuel ou d’avis médical. Vous devriez consulter votre médecin pour un avis médical ou toute question ou inquiétude relatives à la vie avec l’AG.
L’atrophie géographique (AG) est une forme avancée de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sèche. L’AG est une cause majeure de cécité qui touche 5 millions de personnes dans le monde.
Voix hors champ : Je suis une personne très visuelle. C’était déjà comme cela lorsque j’étais enfant. Je remerciais Dieu pour tout ce que je voyais. Les belles choses m’émerveillent. Est-ce que je me doutais qu’un jour je recevrais un tel diagnostic? Vraiment pas.
Je souffre d’atrophie géographique aux deux yeux. Quand j’ai reçu le diagnostic, cela m’a terrifiée. J’avais peur d’aller me coucher. Je ne voulais pas me réveiller pour constater que j’avais perdu le contact avec ce monde. Je crois que nous traversons tous des moments difficiles dans la vie : pour moi, c’était celui-là.
Et quand l’atrophie géographique a frappé, ma vue a décliné rapidement. Les choses ont commencé à disparaître, comme s’il y avait un poteau téléphonique courbé et que je n’en voyais pas certaines parties. Ensuite, je suis devenue aveugle, au sens de la loi. J’ai toujours été très indépendante et visuelle. Quand je pense que je peux manquer cet oiseau sur la mangeoire ou le lapin qui traverse la rue. Et si je ne pouvais pas promener mon chien…
Descendre des escaliers m’effraie à cause de la perception de profondeur. J’ai fait une très mauvaise chute dans mes escaliers. J’ai tout de suite essayé de minimiser la chute, mais je n’arrivais pas à me relever. Cela faisait réellement mal. Je me suis dit : « Un jour, je ne serai plus capable de conduire ». J’ai vendu ma maison. J’ai déménagé à un endroit où je pourrai marcher partout. Vous savez… tous ces problèmes à régler. Mais la partie la plus difficile, ce sont les émotions.
J’ai besoin de me sentir utile. J’ai donc commencé à aller à un orphelinat, et le simple fait de travailler avec Ies enfants, de leur parler, m’a apporté un début de sentiment de paix. J’ai toujours aidé. J’ai toujours été celle qui prend soin des autres. Je dois trouver un juste milieu qui me permet de demander de l’aide avec délicatesse et reconnaissance.
J’espère ne pas en arriver au point où je ne le verrai plus. Je ne veux pas manquer un seul lever de soleil. Dans tous les défis que j’ai relevés, il y a toujours eu un cadeau caché, qui n’était pas apparent au premier abord. S’il en a toujours été ainsi, j’imagine que cela va continuer.
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